Présentation

Située au nord du département du Rhône, à près de 700 mètres d’altitude, Saint-Cyr-le-Châtoux s’apparente à une petite commune de montagne, avec un habitat dispersé en hameaux. Elle s’étend sur 628 hectares dont 400 de bois et forêts, et son village est niché dans un écrin de verdure. Accroché sur une ligne de crête, à califourchon entre Beaujolais et Haut-Beaujolais, l’endroit bénéficie d’une situation géographique privilégiée. A l’ouest, la vue s’étend sur une vallée de
montagne caractéristique du Massif Central, celle de l’Azergues ; tandis qu’à l’est s’ouvre un panorama vaste et exceptionnel sur le Beaujolais viticole, la plaine de la Saône, la Dombes, mais aussi, par temps clair, les Préalpes et l’ensemble de la chaîne alpine.
Alors qu’elle ne comptait plus que 50 résidants à la fin des années soixante, la commune a connu depuis trois décennies une croissance modérée et progressive de sa population pour atteindre 126 habitants au dernier recensement. La qualité de l’environnement et du cadre de vie ont notamment séduit de jeunes couples qui se sont installé et dont les enfants contribuent à maintenir l’unique classe de l’école.
Bien qu’elle présente un caractère rural, la commune ne compte plus que trois exploitations agricoles, alors qu’elles étaient 9 à la fin des années 80. Ces exploitations sont principalement orientées vers l’élevage caprin, ovin et bovin.
Si sept Saint-Cyriens sur dix travaillent à l’extérieur, Saint-Cyr n’est pas pour autant une « commune dortoir ». Elle a suintégrer ses nouveaux arrivants tout en préservant son âme.
La vie y est très active, notamment au sein de l’association « Les Amis de Saint-Cyr », et la commune peut se prévaloir d’une vraie vie de village où convivialité rime avec solidarité.

A savoir…

Situation géographique
– à 50 km au nord de Lyon
– à 17 km à l’ouest de Villefranche-sur-Saône
– accès autoroute A6 à 20 km.

– Randonnées: Sentier des Agneaux

– Hébergement

  •  Gîte de France « La Forestelle » pour l’accueil de groupes (Tél./Fax : 04 74 60 10 03)
  •  Gîte de France « Les Granges de Narbonne » (04 74 60 12 33)

 – Maison de Village :

Une salle pouvant accueillir jusqu’à 110 personnes, pour l’organisation de fêtes familiales, expositions et séminaires (renseignements et réservation en mairie : Tél./Fax : 04 74 60 17 18).

Son Histoire

LEGENDE OU PETITE HISTOIRE DE SAINT-CYR-LE-CHÂTOUX

Reprenons les choses à leur commencement…
En 1980, lors de l’inventaire des richesses artistiques et culturelles de chaque commune, initié en son temps par André Malraux, plusieurs personnes nées à Saint-Cyr-le-Châtoux ou y ayant longtemps vécu se sont réunies pour évoquer le passé et permettre que soient sauvegardés quelques-uns de leurs souvenirs des temps anciens ; il y avait entre autres M. Chizelle, M. et Mme Joseph Rampon, Mme Roland…

LA LEGENDE

M. Chizelle rapporte ce que lui ont raconté Mme Couturier, grand-mère de Mme Mouzicca, et M. Gouillon, grand-père de Mme Joséphine Rampon, il y a bien des années…
Il faut remonter à la nuit des temps : deux seigneurs se partageaient alors les terres de Saint-Cyr-le Châtoux, et chacun, dans son château, guettait le voisin et prétendait à la suprématie.
La situation devint intenable : il fallait savoir qui était le maître, qui pourrait bâtir son église, symbole de la puissance absolue ! On se battit donc et Dieu choisit son vainqueur ! Ce fut le seigneur de Saint-Cyr qui gagna : il annexa à son fief celui du voisin et Saint– Cyr devint ainsi Saint-Cyr-le-Châtoux. Il construisit enfin son église, enjeu de la bataille. Elle était semblable, paraît-il, à la chapelle de Saint-Bonnet, que nous apercevons de Saint-Cyr.

LE CHÂTEAU DE SAINT-CYR

chateau tour-de-guet

Il en reste une grande maison au village, occupée maintenant par Jacques Robin et Annie Michon. Cette demeure possédait une grosse tour, d’où l’on pouvait surveiller la route, mais comme une partie du chemin restait invisible, une autre tour de guet flanquait ce qui est aujourd’hui la maison d’en face, celle qu’habitait André Dulac, puisque la rue a séparé les deux corps de bâtiment. La porte de cette dernière maison était une fenêtre donnant sur l’ancien cimetière. Le château, dans son ensemble, comprenait de nombreux bâtiments – écroulés maintenant- et regroupés autour d’une petite cour.

 

M. Chizelle possédait des plans de ces bâtiments, mais des emprunteurs indélicats ne les lui ont jamais restitués : quel dommage pour Saint-Cyr ! Dans cet écheveau embrouillé d’histoire et de légende, nous aurions peut-être pu tirer un petit fil de vérité…